Bernard Squarcini a été entendu lundi après midi comme "témoin assisté" par la juge Sylvia Zimmermann, dans l'affaire de la surveillance téléphonique d'un journaliste du Monde enquêtant sur l'affaire Bettencourt (écoutez ici ce journaliste, Gérard Davet, dans l'émission Le Secret des sources). Un volet connu comme celui des "fadettes", ces facturations détaillées d'appels téléphoniques (voir ci-dessous).Le directeur central du renseignement intérieur a été mis en examen notamment pour "atteinte au secret des correspondances", "collecte illicite de données" et "recel du secret professionnel" . Précisions d'Aurélie Kieffer :
Pour autant, Bernard Squarcini n'a pas l'intention de démissionner. Ecoutez son avocat, Me Patrick Maisonneuve , joint par Aurélie Kieffer :
"La mise en examen de Bernard S quarcini n'est pas une présomption de culpabilité, c'est une étape de procédure", a insisté Claude Guéant dans une déclaration transmise à l'AFP. Alors que François Hollande , hier soir sur TF1, s'est étonné de la non-réaction du ministre de l'Intérieur :
Dans un communiqué, la présidente du Front national, Marine Le Pen, s'est elle aussi étonnée de la décision de M. Guéant de laisser en place Bernard Squarcini : "il est du devoir de son ministre de le démettre immédiatement de ses fonctions, ne serait-ce que temporairement, pendant l’enquête".Et la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à la présidentielle et ancienne juge d'instruction Eva Joly a estimé sur France Info "absolument incroyable que le chef du contre-espionnage en France ait utilisé les moyens de l'Etat pour espionner un journaliste. C'est absolument énorme". Demandant sa démission.
Enfin, découvrez quelques réactions à l'Assemblée , recueillies par Frédéric Says :

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