Amélie Nothomb se dit obnubilée par la mort des autres et explique pourquoi la notion de froid hante son oeuvre. Les deux fils rouges de sa vie sont la culpabilité et le pardon.

Amélie Nothomb a l’impression que le temps passe lentement. Elle évoque son analyse durant sept ans, son choix de ne pas avoir d’enfant, son amour pour Vertigo, d’Hitchcock. Elle a la même obsession que le personnage féminin : on croit qu’elle ment, invente, brode sur sa vie, alors qu’elle sait qu’elle dit la vérité.
Amélie Nothomb se dit obnubilée par la mort des autres et explique pourquoi la notion de froid hante son oeuvre. Les deux fils rouges de sa vie sont la culpabilité et le pardon.
Pour aller plus loin
- Andrea Oberhuber : Réécrire à l’ère du soupçon insidieux : Amélie Nothomb et le récit postmoderne. Article paru dans Études françaises, volume 40, numéro 1, 2004.
- Le double mythique: la figure d'Eurydice dans Mercure d'Amélie Nothomb. Etude de Laurence Marois, université du Québec à Rimouski, publiée dans la revue de critique Amaltea (2011).
- Quelques remarques sur l'anthroponymie dans le récit d'Amélie Nothomb. Remarques de Francesco Bianco en ligne sur son site.
Bibliographie
SoifAmélie NothombAlbin Michel, 2019
Hygiène de l'assasinAmélie NothombAlbin Michel, 1992
Stupeur et tremblementsAmélie NothombAlbin Michel, 1999
- Ecrivaine