
En 4 mois, la crise ukrainienne a transformé en profondeur les rapports qui liaient la Russie et l'Occident depuis la fin de la guerre froide. A l'Est de l'Ukraine, sur le terrain, la situation reste, ce samedi, très tendue. Mais l'accord de Genève, conclu, jeudi dernier, a au moins interrompu l'escalade verbale entre le Kremlin, Kiev et les Occidentaux.
Des élections présidentielles doivent avoir lieu en Ukraine, le 25 mai, le même jour que les élections européennes. Comment le bras de fer peut-il évoluer jusque là ?
Avec :
David Teurtrie , Chercheur au Centre de Recherches Europes-Eurasie (CREE), à l'INALCO. Il a notamment publié Géopolitique de la Russie, L’Harmattan (2010). Il dirige et anime le site russiegeopolitique.org
Thomas Gomart , directeur du développement stratégique et directeur du centre Russie/NEI de l'Ifri. Il a récemment publié la tribune, “La Crimée, un anachronisme dangereux " dans Le Monde du 5 mars 2014.
Mark Leonard , Co-Fondateur and Directeur du European Council on Foreign Relations (Bureau de Londres). Il a recemment publié, Why Crimea matters, 10 avril 2014 et How can the EU impose costs on Russia.
et Bill Browder , Président directeur général du fonds de placement Hermitage Capital Management sur les sanctions contre la Russie, il fait campagne pour généraliser le Magnitsky Act américain (voir le site Justice for Sergei Magnitsky)
Pour prolonger la réflexion :

Voir le numéro spécial de Courrier International,
"Le Monde selon Poutine, Ukraine, ONU, gaz : le président russe impose sa loi"