On a beaucoup parlé de Proust en octobre dernier, dans La Croix comme sur France Culture, à l'occasion du centenaire de La Reche•
Crédits : Radio France
On a beaucoup parlé de Proust en octobre dernier, dans La Croix comme sur France Culture, à l'occasion du centenaire de La Recherche du temps perdu , mais un élément crucial manquait à la fête : le texte précieux que sont les mémoires de Céleste Albaret, la gouvernante et confidente de Proust. Le livre, épuisé, reparaît heureusement.
A 82 ans, en 1973, elle se décide à confier ses souvenirs pour contrer les mensonges et les inexactitudes livrés au sujet de son ancien maître, donnant le récit détaillé des huit années passées à son côté.
On y découvre totalement l'intimité de Proust, son immense intelligence, ses pensées, l'élaboration de l'oeuvre.
On y découvre une mémoire prodigieuse, et le regard d'une femme dévouée mais à la vision précise et éclairante. Elle y confie, entre mille perles : "ce qu'il y avait de beau avec lui, c'était qu'il y avait des instants où je me sentais comme sa mère, et d'autres, comme son enfant ". S.A.
Ecoutez un entretien qu'elle avait accordé en 1962 à Roger Stéphane, journaliste à l'ORTF :
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