"L'idée c'est qu'on peut mener de grands combats en gardant le sourire" Bienvenu Tanga, alias Bibi Tanga, ne retranche rien à son funk bluesé et tient une parole militante sur des mélodies enjouées. Parigot né à Bangui, bassiste et meneur d’orchestre en vue (sur les plateaux de Canal +) Bibi Tanga évoluait ces dernières années avec Le Professeur Inlassable et un groupe de Sélénites. Retour à la terre, en son nom seul et en plusieurs langues avec NOW qui parait cette semaine, chanté en anglais, français et en Sango, langue principale en Centrafrique, dans toutes les familles, chrétiennes ou musulmanes. On pourrait traduire « Ala Za Î O» par laissez-nous en paix, et « Ngombé » par flingue, ou arme à feu : « du sang d’enfance sur la conscience, la tristesse s’est emparée du pays » En cheville ouvrière de la section rythmique, Bibi Tanga joue de tous les rythmes à la basse : funk, blues, rumba, avec un retour plus marqué vers des rythmes africains comme le Monteguene qui vient de la région de Lobaye, dans le sud-ouest.
Du Negro Siritual « Who’s Gonna Be Your Man » au funk irrésistible de « Upset », c’est presque un usage de la polyrythmie comme discours.
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