"J’aime ceux qui m’aiment plus que l’or et l’argent" sujet récurrent que la valeur des rapports humains chez Mamani Keïta, qui déjà dans son album précédent « Gagner l’argent français » revenait sur les désenchantements des immigrés africains, souvent sollicités par leur famille restées au pays.
Kanou qui parait en ce début 2014, apparaît comme un manifeste d'indépendance de la chanteuse. Si ses précédents albums (Electro Bamako, Yelema) étaient très réussis, ils ressemblaient plus à des objets de post-production, qui devaient autant à sa voix qu’aux arrangements et au travail de studio des guitaristes avec lesquels elle a travaillé (Marc Minelli puis Nicolas Repac).
"J’ai pris la décision de prendre mon indépendance. Le Mali l’a bien fait, alors pourquoi pas moi ?" Souveraine donc, et très bien entourée : avec Madou Koné aux percussions (calebasse excellente) Moriba Koïta, virtuose du n’goni, et Djeli Moussa Kouyaté, ancien membre du Rail Band de Bamako, aux guitares. Ecoutez Kanou, cela veut dire « aimer » en bambara.
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des publicités.