Frànçois And The Atlas Mountains •
Crédits : Radio France
« Moi j’ai apporté la graine, eux ils étaient le terreau, l’eau et le climat » la métaphore fertile de François Marry pour raconter le processus créatif à l’œuvre dans le dernier disque de son groupe, Frànçois & The Atlas Mountains. L'album sort ce matin, on est tenté de dire qu’il sort du bois, à en juger par la photo en couverture. Une image au passage qui s'impose comme la combinaison de deux peintures, Le Banquet de Magritte et les œuvres en anamorphoses de Felice Varini. L'entrée du disque passe justement par "Bois", où il dit « Mon bois ne brule plus si bien (…) Heureusement qu’il y a la musique magique, l’amour a déçu »
Le rapport euphorie-mélancolie comme constitutif de la musique de Frànçois, à l'origine même, si l'on en croit le récit de cette prédiction assez belle que lui fit sa mère, quand elle l’a entendu pour la première fois jouer sur la piano de la maison : « C’est bien tu as trouvé la musique. Ainsi tu ne seras jamais seul. Même lorsque tu auras du chagrin, tu auras toujours la musique pour te tenir compagnie »
Frànçois & The Atlas Mountains (placez l’accent grave sur la A de Frànçois) un groupe au nom de montagne qui nous ramène à l’eau sans cesse : son caractère adaptable, le journal à l’aquarelle que tient Frànçois depuis des années et puis un groupe nourri de confluents : ils s’appellent Archipel, Petit fantôme, Babe ou… Jaune. Couleurs complémentaires dira-t-on.
(mc)
Extraits diffusés :
La Vie dure
La Vérité
La Fille aux cheveux de soie
Fancy Foresight
Frànçois And The Atlas Mountains « Piano Ombre » (Domino)
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