Qui a dit qu’il n’y avait que le silence et pas un son propre au désert ? et pourquoi pas l’électricité ? C’est un peu des deux que l’on entend ici avec les hommes de Tinariwen (les fils du désert) : grands espaces et énergie continue, celle d’EMMAAR – que l'on pourrait traduire par ‘Souffle brûlant’ ou ‘Chaude brise’ – titre du dernier enregistrement des musiciens touaregs qui parait cette semaine.
Les français de Lo’Jo les invitent en France au début des années 2000, depuis Radiohead, Santana, Robert Plant font partie de leurs fans, et les hommes du désert se sont imposés en ambassadeurs de la culture des Touaregs, ouvrant la voie à des groupes comme Bombino, Terakaft, Toumast, Tamikrest... Pour ce nouvel album, la situation instable au Mali impose de quitter provisoirement leur pays pour enregistrer dans un autre désert, celui du Mojave, en Californie - leur première fois en studio hors d’Afrique – parmi les chevaux et les plaines du parc Joshua Tree. Résultat brillant, en contretemps, à l'allure aussi nonchalante que déterminée. Nouvelles lignes d’horizons, et un chant vertical, encore.
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