Si la condition humaine est orpheline, alors le mystique sera sans logis, ni guide, ni biens. Nous suivons trois soufis qalandars dans leur errance le long des routes de la grande Asie centrale. Entre XVIIe et XVIIIe siècles, Mashrab, Zalîlî et Nadâ’i se font poètes mendiants qui extraient la matière de leurs de ce qu’ils rencontrent sur les sentiers de leurs pérégrinations. Et la beauté de leurs poèmes se goûte jusque dans les traductions qui nous sont proposées ici.
Bibliographie :
Alexandre Papas, Mystiques et vagabonds en Islam, portraits de trois soufis qalandar , Cerf, 2010