Dimanche dernier, 50 à 50 000 manifestants étaient descendus dans les rues du Brésil pour dénoncer la corruption et réclamer la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Réélue en 2013 une deuxième fois, celle-ci doit faire face à une baisse de popularité sans précédent, qui atteignait 8 % en juillet.L’affaire Pétrobras, du nom d'une grande entreprise d'Etat, a commencé en mars 2014 avec la révélation du financement de partis politiques par de grands groupes industriels et même des banques. Au fil des mois, les révélations se sont succédées, jusqu’à toucher le Parti des travailleurs au pouvoir. En mars 2015, la Cour suprême brésilienne a donné l’autorisation d’enquêter sur une cinquantaine de personnes, dont les présidents du Sénat et de la Chambre des députés. Depuis, l’étau se resserre également autour de Dilma Rousseff qui doit faire face à une procédure de destitution introduite le 3 décembre par une commission spéciale de la Chambre des députés.
Une émission préparée par Xavier Martinet.
Lundi : Venezuela – Argentine : la vieille-garde sanctionnée par les urnes.
Mardi : Guarani, Mascho Piro, Quechua : des peuples en résistance
Mercredi : De Rio à Mexico : Les ravages de la corruption
- professeur des universités en civilisation hispano-américaine à l’Université de Toulouse II - Jean Jaurès, chercheur au laboratoire FRAMESPA - France Amériques Espagne
- Sociologue, chercheur à l'IRD.
- Politologue, spécialiste de l'Amérique latine. Maître de conférence à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre de recherches politiques de la Sorbonne (CRPS) et au Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique latine (CREDAL).
À découvrir