Cette semaine dans Culturesmonde on s’intéresse à l’image, aux images, les images « choc », les images qui émeuvent, qui bousculent... Depuis une quinzaine d’années, des pays comme la Chine, l’Iran, ou encore la Turquie sont devenues des puissances cinématographiques incontournables sur la scène internationale…De manière plus ou moins formelle, plus ou moins officielle, la censure et les interdictions qui pèsent sur les sociétés évoluent au fil du succès international…Quelle pression peuvent exercer les réalisateurs indépendants sur le pouvoir? Aussi appréciées soient-elles, ces nouvelles vagues turque, coréenne, chinoise, iranienne peuvent-elles ôter les ciseaux des mains de Dame Anastasie? Mettre fin à la censure et permettre aux citoyens turcs, coréens, chinois, de visionner ces films tant plébiscités à l'étranger?
Séta Papazian, du collectif VAN, Vigilance Arménienne contre le Négationnisme nous a fait remarquer que dans l'interview, le réalisateur Haci Orman utilise le terme "ermeni soykirim" qui signifie bien "génocide arménien" alors que nous avons traduit ces paroles par "massacre des arméniens".
C'est une erreur il s'agit bien du génocide qui a été reconnu par l'Union Européenne déjà en 1987 et par les parlements de 24 pays en avril de cette année. La Turquie ne le reconnaît pas.
Des images qui bousculent le monde
Lundi: Caricaturistes: d'Alger à Abidjan, "déminer la réalité"
Mardi: Photos de presse: l'espoir d'un (dé)clic
Mercredi: « Cinémas d’ailleurs » : entre les lignes de la censure
Jeudi: L’autre récit : les images amateur au cœur des conflits
Une émission préparée par Xavier Martinet
- journaliste, réalisateur, son premier film Homo Politicus est aussi le premier film entièrement produit et tourné en Turquie sur le génocide des arméniens de 1915
- Historien du cinéma