Depuis la naissance de Louise Brown, premier bébé-éprouvette, en juillet 1978 dans une clinique de Manchester, les techniques de PMA se sont multipliées et perfectionnées.

Alors que la question est toujours en débat en France, certains pays – comme la Belgique ou l’Espagne – ont ouvert la PMA aux couples homosexuels, que ce soit en facilitant à l’extrême les procédures de dons et de transplantation de gamètes, mais aussi en légalisant les procédés de GPA (Gestation pour autrui), comme dans certains Etats des Etats-Unis – la Californie bien sûr – ou bien, de manière très encadrée en Grande-Bretagne. Quels sont les pays où l’on a beaucoup recours à la PMA? Quelles sont les techniques les plus utilisées? A qui s’adressent-elles? Quel état des lieux peut-on faire du « tourisme procréatif »? Et que dit le droit international et européen sur les méthodes de PMA ?
Et puis nous nous intéresserons au regard des religions sur cette pratique. Depuis toujours, l’Eglise catholique met en garde contre les prétendues dérives d’une fécondation hors du corps, d’une dissociation de l’acte sexuel et de sa prétendue finalité: faire un enfant. En France, le projet de loi sur le mariage pour tous a relancé les débats sur la bioéthique. L’un des arguments régulièrement invoqués par les opposants tient au fait qu’il ne serait pas « naturel » qu’un enfant naisse avec deux parents du même sexe dans la mesure où l’enfant doit être le fruit d’un mariage entre deux personnes de sexe opposé et conçu « naturellement ». Comment les différentes religions monothéistes considèrent-elles la PMA ?
Les Dernières Diffusions
- épidémiologiste, chercheur à l’INSERM, spécialiste des traitements contre l’infertilité dans le monde.
- professeur à l'Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense, chercheur associé au CNRS.
- anthropologue, chercheuse au LAS-EHESS/CNRS.