Depuis la 2ème moitié du 20ème siècle, l’Iran a connu plusieurs vagues d’immigration importantes… des vagues qui, petit à petit, sont venues nourrir les rangs des « iraniens de l’étranger » qui, aujourd’hui seraient environ 4 millions (soit plus de 5% de la population en Iran) répartis un peu partout dans le monde.
Depuis la révolution islamique de 1979, des milliers d’Iraniens ont quitté leur pays. Aujourd’hui encore, en moyenne, près de 200 000 personnes s’exileraient chaque année…
On a beaucoup parlé des réfugiés politiques, d’abord les partisans du shah dès 1979 (beaucoup ont élu domicile en Californie, on en parlera avec le maire de Beverly Hills (le premier maire irano-américain aux USA)…
Plus récemment ce sont les bloggeurs, écrivains, journalistes, qui ont fui la répression post-élection de 2009.
Cette émigration politique ne concerne pourtant qu’une minorité des migrants iraniens de la diaspora. Dans leur majorité, ces exilés ont quitté leur pays pour des raisons économiques, pour trouver une meilleure vie ailleurs, en Amérique du Nord, en Europe, ou même dans les pays limitrophes de l’Iran, la Turquie par exemple.
Qui sont ces migrants ? Comment quittent-ils leur pays ? Pour aller où ? Quelle relation entretiennent-ils avec leur pays d’origine ? Reviennent-ils en Iran, ou leur départ est-il définitif ?
On peut se demander aussi quel regard ils portent sur la situation politique iranienne actuelle… S’investissent-ils pour soutenir la démocratie en Iran, depuis leur pays d’origine ?
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