1er plateau : La danse urbaine côté rue côté scène
Le hip hop est arrivé dans les années 80 en France, aujourd'hui deuxième scène de hip hop la plus importante au monde, après les Etats-Unis. La culture urbaine s'y est largement développée, des chanteurs de rap aux danseurs de hip hop jusqu’aux graffers, pour devenir un art à part entière.
Le Déjeuner sur l’herbe choisit de s’intéresser plus particulièrement à la danse urbaine et à la spécificité française du hip hop. En passant de la rue à la scène, le hip hop français a évolué vers la création. Les institutions publiques ont largement contribué à propulser le phénomène hip hop sur scène, par des festivals comme Suresnes Cités Danse , tant et si bien, qu'aujourd'hui certaines compagnies s'exportent à l'étranger et investissent les théâtres comme les opéras. Mais la rue reste un pilier pour tous les chorégraphes hip hop, jeunes ou moins jeunes, qui n'hésitent pas à réinvestir le lieu urbain pour retrouver les valeurs de départs.
Pour revenir sur les premiers jours du hip hop et son évolution actuelle, Nicolas Martin accueille sur le plateau de Déjeuner sur l'herbe :
Sebastien Lefrançois , chorégraphe/directeur de la compagnie Traffic de Style, qui joue sa nouvelle création "Obstacle", en ce moment au festival paris Quartier d'été.
Marguerite Mboulé, danseuse interprète, chorégraphe et comédienne, elle est professeur de danse hip hop en Seine Saint-Denis, nottament.
Farid Berki , chorégraphe/directeur de la compagnie Melting Spot, il revient du festival d'Avignon Off où il présentait son spectacle Hip Hop Aura . Une nouvelle création est prévue pour la rentrée, Vaduz 2036.
Josépha Madoki , danseuse interprète et jeune chorégraphe, elle a fondé sa compagnie Madoki, l'année dernière et a remporté le Prix du festival jeune talent de Paris.

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