Le gouvernement français a choisi d’exfiltrer vers la France d’anciens combattants de l’Etat islamique aujourd’hui détenus en Syrie par les forces kurdes. Des combattants du djihad, leurs femmes, et leurs enfants, dont la République a choisi d’assumer le sort, physiquement, et juridiquement.

Un tir de drone américain, et c’’est une partie de la vérité qui s’éloigne.
Fabien Clain ne sera pas traduit en justice… Celui qui avait revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris « méritait un châtiment exemplaire », a réagi le père d’une jeune femme tuée au Bataclan, ajoutant « un châtiment prononcé par la justice, pas le résultat d’une action militaire » comme celle qui a visé Fabien Clain et son frère mercredi dernier.
C’est pour que soit appliqué le droit, et uniquement le droit, que le gouvernement français a finalement choisi, après avoir dit le contraire, d’exfiltrer vers la France d’anciens combattants de l’Etat islamique aujourd’hui détenus en Syrie par les forces kurdes, et que le retrait des soldats américains menace de libérer dans la nature.
En France, la justice et les services de renseignement se préparent depuis de longs mois déjà à recevoir ceux qui rentrent de Syrie contraints, et parfois de leur plein gré. Des combattants du djihad, leurs femmes, et leurs enfants, dont la République a choisi d’assumer le sort, physiquement, et juridiquement.
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Bibliographie
Un parfum de jihadPlon, 2018
- Journaliste, grand reporter indépendante
- Politiste, maitre de conférences à l’université de Rouen
- secrétaire régional du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSa de Lyon
- Avocat au Barreau de Paris
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