Prendre ses distances, bayer aux Corneilles, ne plus courir tout le temps sous la pression… Jean-Luc Mélenchon aspire à un peu de calme. Le leader du Parti de Gauche a annoncé hier qu’il mettait sa vie politique entre parenthèses. Il fait le constat amer de l’échec du Front de Gauche, la coalition avec le PCF qui a volé en éclat depuis les élections municipales et les alliances conclues par les communistes avec le Parti socialiste.
Dur dur aujourd'hui de faire exister un parti, de maintenir à la fois la cohérence idéologique, les exigences programmatiques et l’impératif catégorique électoral…
Il faut dire que selon un sondage Ipsos de janvier 2014 seuls 8% des Français auraient confiance dans les partis politiques. Le mal est profond, et des actes en apparence aussi simples que le choix d’une date pour le prochain Congrès du PS ou la désignation du président de l’UMP sont devenus de vrais parcours du combattant. C’est finalement le Front national qui tire son épingle du jeu en se présentant comme hors système, partisan du ni-droite ni gauche. Mais aussi d’autres façons de militer, de s’engager comme on a pu le voir à Grenoble avec la victoire de l’écologiste Eric Piole aux dernières élections municipales.
Alors, peut-on encore sauver les partis de gouvernement ? C’est la question du Grain à Moudre d’été.
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