Encore une semaine chargée sur le front social, notamment dans les transports. Nos voisins s’interrogent : la France est-elle hostile à toute réforme ?
Des trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, des avions qui ne volent pas faute de pilotes, des automobiles qui n’avancent plus par manque de carburant : voilà à quoi pourrait ressembler la semaine qui débute en France. Aux contestations qui durent contre la loi Travail (bien davantage sans doute que ce qu’imaginait ses défenseurs) s’ajoutent désormais des mots d’ordre plus catégoriels. Comme ce fut le cas par le passé, à ceci près que cette fin de mois de mai s’inscrit dans un mouvement de profonde remise en cause de la représentation politique, qu’illustre notamment le toujours actif mouvement Nuit debout.
Cela suffit-il à en faire un moment totalement singulier ? Pour essayer de comprendre ce qui nous arrive, nous avons choisi ce soir de prendre un peu de recul. Non pas dans le temps, puisque la contestation est en cours. Mais une distance kilométrique, en nous appuyant sur le regard de nos consœurs et confrères de la presse étrangère, laquelle (nous dit-on) n’est pas tendre avec ces maudits Français !
« Blocages, grèves, manifs : so french ? »
Liens
- La crise sociale en France inquiète aussi à l'étranger (Le Figaro)
- Vu de Belgique. Les réformes ou les petits calculs ? Hé oh, la France ! (Courrier International)
- Le bras de fer entre les syndicats et le gouvernement français se poursuit (Radio Canada)
- «L'idée que les Français se font du libéralisme n'a pas de sens» (le Temps)
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- Correspondant à Paris du journal brésilien O estado de São Paolo
- Correspondante à Paris pour l'hebdomadaire italien Famiglia Cristiana
- ancien rédacteur en chef et fondateur de l'hebdomadaire Zaman France
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