Fatiha Dazi-Héni •
Crédits : Radio France Fatiha Dazi-Héni ©Radio France
Il existe dans le monde un pays qui semble avoir été oublié par la crise, pourtant mondiale. Un pays devenu cette année le plus riche de la planète avec un PIB par habitant de 179 000 dollars. Un pays où le taux de croissance devrait tutoyer les 20% en 2011. Un pays tellement peu soucieux de rigueur budgétaire qu’il vient de décider d’augmenter de 60% le salaire de ses fonctionnaires.
Le Qatar est une petite monarchie du Golfe persique qui n’en finit plus de monter… et à qui tout semble réussir : leader mondial de l’information avec la chaine Al Jezira, organisateur du mondial de football en 2022, soutien victorieux aux forces libyennes opposées au colonel Kadhafi. Pour un an, au sommet de la diplomatie mondiale. La soixante-sixième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui doit s’ouvrir aujourd’hui à New-York, va en effet être présidée par un qatari : Nassir Abdulaziz Al-Nasser.
Le Qatar est-il devenu un partenaire incontournable ? Pour y répondre, Hervé Gardette reçoit notre première invitée **Fatiha Dazi-Heni** , politologue spécialiste de la péninsule arabique.
Pierre de Lauzun, Jean-Paul Pollin •
Crédits : Radio France Pierre de Lauzun, Jean-Paul Pollin ©Radio France
Les apparences sont parfois trompeuses. Ainsi s’agissant des banques françaises, dont il serait faux de penser qu’elles sont en situation extrêmement délicate, du fait de la crise grecque. « *Quel que soit le scénario grec, les banques françaises ont les moyens d’y faire face* » déclarait hier le ministre de l’économie et des finances, François Baroin. « *Nous sommes prêts à fournir aux banques les liquidités demandées en quantité illimitée, et à taux fixe* » renchérissait le gouverneur de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet. « *Les banques françaises sont en bonne santé, et rien ne justifie le besoin de recapitalisation d'urgence* », affirmait ce matin Laurence Parisot, la présidente du Medef, « *il n'y a, pour le moment aucun risque de faillite, mais aucun* ».
Mais si les banques françaises sont à ce point solides, pourquoi les marchés financiers ne leur accordent-ils plus leur confiance ? Depuis le début de l’année, l’action de la Société Générale a baissé de 61%, celle du Crédit Agricole et de BNP Paribas de près de 50% : autrement dit, une capitalisation boursière au moins divisée par deux. « *Ce n’est pas un problème* », insiste pourtant le patron de la Société générale, tout en annonçant un plan d’économies qui se traduira par des suppressions d’emplois.
Difficile de distinguer ce qui relève de la réalité et ce qui relève de l’auto-suggestion. Il est vrai qu’avec la crise de 2008, les banques nous ont appris à douter d’elles. Peut-on - encore - leur faire confiance ? Pour en parler, deux invités :** Jean-Paul Pollin** , économiste et professeur à l'Université d'Orléans, et ****Pierre de Lauzun** ** , Directeur Général de la Fédération Française des Banques.
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