Pendant 18 minutes, le chef de l'Etat a notamment cherché à répondre à l'inquiétude des personnes mobilisées depuis le 5 décembre au sujet des retraites. Il a réaffirmé son ambition pour "un projet de justice et de progrès social", tout en pressant le gouvernement de "trouver un compromis rapide.
Décryptage de ces troisièmes vœux aux Français d’Emmanuel Macron par Rosalie Lafarge, du service politique, Annabelle Grelier, du service économique, et deux invités : François Hommeril, président de la CFE-CGC, et le politologue Jérôme Sainte-Marie, président de l'institut Pollingvox.
"Les inquiétudes ne sauraient pousser à l'inaction" a notamment affirmé le président de la République, sur un ton calme et ferme. "Je mesure combien les décisions prises peuvent heurter et susciter des craintes et des oppositions", a-t-il reconnu. "Faut-il pour autant renoncer à changer notre pays, notre quotidien? Non. Car ce serait abandonner ceux que le système a déjà abandonné, ce serait trahir nos enfants, leurs enfants après eux, qui alors, auraient à payer le prix de nos renoncements. C'est pour cela que la réforme des retraites sera menée à son terme", a-t-il ajouté, sans mentionner directement l'âge pivot.
- Président de la CFE-CGC
- Député LREM, 1ère circonscription du Vaucluse
- Sondeur, président de la société d’études et de conseil Polling Vox
À découvrir