En début de semaine, Renault a accepté d’étudier la proposition de fusion avec l’italo-américain Fiat-Chrysler. Cette fusion élèverait le futur groupe automobile au troisième rang mondial. Pourquoi ces deux géants veulent-ils fusionner ? Quels sont les risques d'une fusion ?

Après avoir achevé hier notre série sur l’économie de l’alimentation, c’est un débat d’actualité économique que nous vous proposons comme chaque vendredi. Cette semaine a été marquée par le démarrage de l’une des plus grosses opérations de fusion qu’ait connues l’industrie automobile : le mariage entre Renault et Fiat Chrysler.
Un projet qui se heurte déjà à de nombreux obstacles et qui nous interroge sur les réussites et les échecs des fusions d’entreprises, à l’heure où la valeur en bourse de Bayer, qui a racheté Monsanto il y a un an, a perdu plus d’un tiers de sa valeur.
Alors pourquoi certains mariages d’entreprises réussissent-ils quand d’autres échouent ? Le rapprochement crée-t-il nécessairement de la valeur ? Et que faut-il attendre d’une alliance entre Renault et Fiat-Chrysler ?
Références musicales :
- Générique : "Time is the enemy" de Quantic
- "She'll drive the big car" de David Bowie
- "A Time to Buy" de Katie Melua
Chroniques
- Maître de conférence en économie à l'Université de Bordeaux et directeur du Gerpisa (Groupe d'Etude et de Recherche Permanent sur l'Industrie et les Salariés de l'Automobile)
- professeure d’économie et de finance à l’ESSEC
- Professeur d'économie à l'université de Paris Dauphine.