Lorsque la fiction s'empare de la crise au cinéma, en littérature que cela nous apprend-il ?

Deuxième jour de notre série consacrée aux crises.
Hier, l’économiste Steve Keen évoquait les signes annonciateurs de la crise. Celle de 2008 a fait couler beaucoup d’encre. Elle a, d’abord, engendré des remises en cause théoriques et des prises de décisions politiques notables. Avant de se retrouver sous la plume des artistes ou sur grand écran.
Aujourd’hui, nous allons suivre les bulles jusque dans la fiction en compagnie de Christian Chavagneux et Florent Papin.
"On peut toucher beaucoup plus de gens à travers une fiction qu'à travers un article dans un journal. Et souvent au théâtre, dans la littérature, au cinéma on arrive a bien fictionnaliser des mécanismes économiques complexes." Christian Chavagneux
Films :
Le Sucre, de Jacques Rouffio, 1978.
En 1974, du fait d’une pénurie semi-organisée de sucre sur les marchés, le cours de la tonne va grimper de 1 000 francs fin 1973 à plus de 8 000 francs en novembre 1974. Le sucre est devenu, pendant ce cours laps de temps, un véritable or blanc pour tous les spéculateurs. Rouffio réalise une comédie autour de cette envolée du prix de la poudre blanche que l’on ajoute à notre café.
La Ruée de Frank Cappra, 1932.
En pleine dépression économique, Thomas Dickinson dirige sa banque comme il l'entend, face aux fortes pressions de la part des administrateurs de son établissement.
Générique : "Time is the enemy" de Quantic
Chroniques
Bibliographie
Lehman, la crise et moiLa Boîte à bulles, 2012
- auteur
- Journaliste et éditorialiste à Alternatives Economiques.