Six ans tout juste et des yeux pleins de rêves : la petite Line est vraiment mignonne.
Adaptation radiophonique et réalisation : Sophie-Aude Picon
Conseillère littéraire Caroline ouazana
Line croit au Père Noël, celui des plus démunis, et voudrait tellement une panoplie d'arbitre de rugby. Bruno, l'instituteur, qui donne un coup de main pour réunir les jouets de seconde main, est sous le charme. Mais quand il rencontre Jessie, la mère de Line, c'est le coup de foudre. Or, Jessie a un passé qui ne passe pas. Une histoire d'amour, ou bien pire encore…
Avec
Alain Rimoux (le Narrateur)
Florence Loiret-Caille (Jessie)
Dominique Parent (Bruno)
Lucie Boissonneau (Agathe)
Jean-Luc Vincent (Jean-Paul)
Aurélien Recoing (Jérémie)
Elsa Tauveron (Claudia)
Et avec
Marion Doumenc, Jonathan Heckel, Caroline Breton, Grégory Dutreilly
Bruitages : Bertrand Amiel
Prise de son, montage, mixage : Jehan-richard Dufour, Lidwin Caron
Assistante à la réalisation : Cécile Laffon
Né en 1949 à Leforest, Michel Quint est resté fidèle au Nord – Pas de Calais, puisqu’il habite aujourd’hui La Madeleine, une commune de la banlieue lilloise qu’habitaient déjà ses parents quand il est né. Après une licence de lettres classiques et une maîtrise d’études théâtrales, il devient enseignant à Calais puis à Roubaix, et, parallèlement, commence à composer des pièces pour Théâtre Ouvert. Puis il imagine pour France Culture des feuilletons et des dramatiques, obtenant le prix des nouveaux talents radio de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) en 1986. Attiré par le roman noir, il écrit des polars dès le début des années 1980 et reçoit en 1989 le Grand Prix de littérature policière pour Billard à l’étage (Calmann-Lévy Éd., réédition Rivages). On y remarque ses thèmes de prédilection : la puissance de l’Histoire, l’influence du passé sur le présent, le poids de la culpabilité, la question de la honte, du pardon, de la vengeance. Viendront des romans comme Le Bélier noir (Rivages, 1997) ou L’Éternité sans faute (Rivages, 2000) surtout Effroyables jardins (Joëlle Losfeld), qui fait exploser sa carrière. Ce court roman aborde la seconde guerre mondiale, mais également la relation père-fils. Il est traduit dans plus de vingt langues, se vend à des millions d’exemplaires, est étudié dans les collèges et les lycées, avant de devenir un long métrage réalisé par Jean Becker, ainsi qu’une pièce de théâtre. Michel Quint quitte alors l’enseignement pour se consacrer à l’écriture. Il publie environ un livre par an, alternant fictions adultes, biographies, nouvelles, textes illustrés, livres pour la jeunesse, en gardant l’idée maîtresse de réunir fiction et réalité sociale. Il publie, par exemple, Corps de ballet en 2006 (Estuaire Éd.), un texte court sur des photos de Cyrille Derouineau, puis, en 2008, un portrait de Jean Moulin, Max (Perrin Éd.). En 2009, paraissent Les Joyeuses (Stock Éd.), où se trouvent réunis l’amour du vin et celui du théâtre. En 2010, Avec des mains cruelles (Folio) explore le thème de la mémoire en revisitant l’époque de la bande à Bonnot. Chez son éditrice, Héloïse d’Ormesson, il publie aussi Les Amants de Francfort, en 2011, En dépit des étoiles, en 2013, et en 2014 J’existe à peine, un roman qui se déroule dans le Nord avec Alexandre Sénéchal, forain qui retrouve à la fois sa terre natale et les sombres souvenirs de sa jeunesse. En 2013, Michel Quint publie un roman policier historique aux Éditions de l’Archipel, Veuve noire, sur le Montparnasse de l’après-guerre. Il obtient la Plume de cristal au Festival international du film policier de Liège. et depuis il a écrit bien d'autres romans.
Bibliographie
Veuve noireHachette, 2014