Année 17 vue des tranchées. Loin de la révolution, l’histoire se répète. Ecoutant Vildrac, prêtons-nous l’oreille aux combats, à l’immense écœurement ou d’abord au geste de survie qui s’exerce chaque instant par l’observation et l’écriture?

La force de métaphore et d’image des ces poèmes surpasse les colères et les dénonciations contenues dans les écrits anglais des « War Poets » lus l’an dernier, dans cette émission.
C’est le jour de la relève, qui offre un terme illusoire à la terreur de survivre:
J’allais, soldat grelottant
Plutôt gibier que chasseur
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Il a fallu toute la nuit pour s'évader
Toute la nuit et ses ténèbres
Pour traverser, suant, glacé
Le bois martyr et son bourbier
Cinglé d'obus
Textes extraits de:
Charles Vildrac -Chants du désespéré- Poésie Galliamard
Victor Hugo Les Orientales - Les Feuilles d'automne Poésie/Gallimard
- Comédien