Prendre le poème en filature dans le dédale des revues. Inséparables du mouvement de l’édition, elles se multiplient sur le net, préservant une réalité de papier pour l'exception.
Consultables longtemps, constituant des ensembles ou s’acheminant vers une seconde vie, les revues nous amènent à suivre des auteurs émergeants, comme cette semaine Martin Wable. Repéré dans un fascicule « bookleg » chez Maelström éditions on retrouve Wable chez plusieurs éditeurs dont Cheyne, pour « Géopoésie » prix de la vocation en 2015. Il a lui-même co-fondé une revue « Journal de mes paysages ».
Nous ouvrons avec Jean-Pierre Luminet pioché dans remue.net. Puis viennent des poèmes de Martin Wable tirés de « la Pinède » bookleg (les booklegs sont des livrets de l'instant, de performance, des actes poétiques et en tant que tels ne suivent pas les logiques habituelles du marché).
A signaler en novembre : la revue Po&sie fondée par Michel Deguy fête ses 40 ans avec un nouveau numéro essentiel 160/161 « Trans Europe Éclairs « , nous comptons sur le relais des libraires…
Un géocide est en cours. Il ne pourra pas y en avoir deux. La poésie peut-elle jouer un rôle d’alarme écologique, d’auxiliaire de la pensée écologique ?
(Michel Deguy)
Extraits de:
Jean-Pierre Luminet dans Un trou énorme dans le ciel, éd. Bruno Doucey
LA PINÈDE de Martin Wable Editions Maelström
David Giannoni dans Oeil ouvert, Oeil fermé, éditions Maelstrom