Parfois déroutés, nous sentons que ce n’est pas dans le décorticage-relecture appliqué que se fera la transmutation signes/chant. Entre gifle du vent et rêve debout .

L'écriture de Jean Portante devient ainsi un incessant voyage d'une langue à l'autre, ce qui permet, dans sa poésie surtout, de «néologiser», donc d'«étrangéiser» la langue française. Jean Portante parle aussi d'«effaçonner» (autre titre d'un de ses recueils). Il s'agirait alors, tout en façonnant l'écriture, de l'effacer, afin que surgisse la véritable langue.
Extrait de:
la tristesse cosmique de Jean Portante Editions PHI
La réinvention de l’oubli de jean Portante Editions LE CASTOR ASTRAL
- Comédien