La Grande Roue nous accorde sa puissance d’image, couchée au sol, Babel effondrée ou cycle d’une illusion, enfance déprogrammée. Le poème étiré ne donnera pas la raison ni les causes du drame. Il propose sa mélancolie réparatrice.

Et l’ouvrage garde en tiroirs d’autres poèmes que les métreurs pointilleux classeront en "haïkus rallongés". Par ailleurs, dans Ball Trap, il nous confie un journal. Werner est toujours en action, composé de lui-même et tant d’autres. Au détour d’un trait, il libère de l’enchantement pur. Quand il dit néant, je crois entendre géant...
J’achève
Une œuvre de pur néant
Qui m'épuise
Me comble et me réjouit
Sous des forces diverses
Je termine ce travail
D'ombres chinoises avant
Que le silence me disperse
Extraits:
.Werner Lambersy La chute de la grande roue - Ed Le Castor Astral
. Werner LAMBERSY, Ball-trap, suivi de Je me suis fait un non,Ed. L’âne qui butine, 2017
- Comédien