Vincent Delecroix, l'un des meilleurs lecteurs de Kierkegaard, a doublé la philosophie par la littérature. Depuis une dizaine d'années il écrit des romans très singuliers qui évoquent des vies buissonnières et passent de la nostalgie à l'ironie.
Vincent Delecroix•
Crédits : M. Chassort
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Radio France
Lire Kierkegaard devient prétexte à décrire la perte et le manque, celui d'un amour ou celui d'une jeunesse. Vincent Delecroix reprend de hautes figures telles qu'Achille pour méditer sa vie éclatante et brève. Mais il croque aussi les médiocres avec l'humour d'un moraliste observant les tics de son temps. Ses romans sont savamment construits de fugues et de contrepoints qui entrelacent les personnages. Ils font aussi entendre une voix subjective au travers de ses exécutions virtuoses. La philosophie n'est jamais loin mais elle n'impose aucune thèse : elle s'est plutôt transformée en musique et donne ses trilles ou ses basses continues aux oreilles de l'écrivain.
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