Des syndicats d'enseignants se mobilisent contre la réforme de Jean-Michel Blanquer. Le ministère de l'Education nationale relativise ces perturbations.

Plusieurs syndicats d'enseignants ont tenté aujourd'hui de perturber les premières épreuves du nouveau baccalauréat. La réforme du ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer met en place un contrôle continu pour les élèves de première dans plusieurs matières : histoire-géo, langues ou maths. Une réforme contestée au motif qu'elle aboutirait à une dévalorisation du baccalauréat traditionnel. Le Snes FSU, premier syndicat du secondaire, affirme que 40% des 380 lycées concernés par les épreuves anticipées ont été perturbés à des degrés divers : grèves, manifestations ou actions symboliques selon les termes du syndicat. Le ministère affirme que seuls cinq établissements ont dû reporter ces épreuves. Le point avec Sonia Princet.
C'est une nouvelle vidéo qui relance le débat sur les violences policières, même si les syndicats de police réfutent cette expression générique. On y voit un policier frapper un manifestant à terre samedi à Paris, lors d'un nouveau rassemblement des gilets jaunes près de la Gare de l'Est. L'homme a le visage ensanglanté, et il ne semble pas représenter une menace pour les policiers. Après 48 heures de garde à vue, Clément, c'est son prénom, a été remis en liberté, mais sous contrôle judiciaire. Car il sera jugé le mois prochain pour des violences sur les policiers. Violences que conteste ce jeune homme de 20 ans. De leur côté, les policiers mis en cause ont porté plainte contre le manifestant. Celui-ci aurait craché du sang à trois reprises sur le fonctionnaire en criant "J'ai le sida, tu vas crever !". Invité de ce journal, Loïc Travers, secrétaire national du syndicat de police Alliance en Île-de-France,

Il est considéré comme l'un des principaux recruteurs de jihadistes en France. Mourad Farès comparaît depuis aujourd'hui devant la cour d'assises spéciale de Paris. Cet homme de 35 ans, d'origine marocaine, est accusé d'avoir fait partir en Syrie des dizaines de jeunes entre 2013 et 2014. Le compte rendu d'audience de Florence Sturm.
C'est un rassemblement qui inquiète une partie de l'Amérique. La ville de Richmond, capitale de l'Etat de Virginie, accueille cette semaine des centaines de partisans des armes à feu. Les autorités ont placé l'événement sous haute surveillance, car il pourrait attirer des suprémacistes blancs ou des miliciens hostiles au gouvernement fédéral américain. En novembre dernier, les Démocrates sont arrivés au pouvoir en Virginie et ils entendent bien renforcer le contrôle des armes. Ce que rejettent les manifestants de Richmond. Le reportage de notre envoyé spécial Loïg Loury.
- secrétaire national du syndicat de police Alliance, chargé de l’Île-de-France