Le président américain est dans la tourmente après avoir sollicité l'aide de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour fragiliser son rival démocrate Joe Biden. Donald Trump doit désormais faire face à une procédure de destitution qui a toutefois peu de chances d'aboutir.

C'est désormais une certitude, Donald Trump a bien demandé au président ukrainien Volodymyr Zelensky d'enquêter sur Joe Biden, son principal rival démocrate dans la course à la Maison Blanche. Le département américain de la justice a révélé aujourd'hui le contenu du dialogue téléphonique entre Trump et Zelensky cet été. Dès hier soir, l'affaire du coup de fil avait conduit les Démocrates à enclencher une procédure de destitution contre le président américain, le fameux impeachment. Une procédure lancée à la Chambre des représentants où ils sont majoritaires, alors que les Républicains dominent le Sénat. Et tant que le Parti républicain restera fidèle à Trump, l'impeachment ne pourra pas aller à son terme. Dossier dans ce journal avec la correspondance de Grégory Philipps à Washington et le commentaire de notre invitée, Laurence Nardon, de l'IFRI (Institut français des relations internationales).

LES AUTRES TITRES DU JOURNAL
Donald trump ne rencontrera pas le président iranien à l'ONU, en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies. Hassan Rohani refuse un tel sommet tant que les négociations avec les Etats-Unis sur la question nucléaire n'auront pas abouti. Les explications de notre envoyé spécial à New York Christian Chesnot.
En France, Jean-Luc Mélenchon utilise le terme de "barbares" pour qualifier les policiers. C'était hier à Paris lors de la manifestation de la CGT contre la réforme des retraites. Le ministre de l'intérieur Christophe Castaner demande des excuses au chef des Insoumis. Le syndicat de police Alliance appelle à manifester demain devant le siège de la France insoumise. Dossier suivi par Stéphane Robert.
- responsable du programme Etats-Unis de l’IFRI