Des sites militaires syriens visés pour la présence de combattants chiites iraniens, alors que la France et les Etats-Unis tentent de convaincre leurs partenaires de limiter l'influence de Téhéran au Moyen-Orient
Des roquettes ont touché des bases militaires syriennes dans les provinces d'Alep et Hama. Il s'agirait de centres de commandement de milices chiites soutenues par l'Iran. L'influence de Téhéran dans la région est l'un des points que les Etats-Unis et la France veulent rajouter à l'accord de 2015.

Des sites militaires syriens visés par des roquettes pour la présence de combattants chiites iraniens, alors que la France et les Etats-Unis tentent de convaincre leurs partenaires de limiter l'influence de Téhéran au Moyen-Orient : L'armée syrienne confirme avoir été la cible de tirs de roquettes, hier, sur plusieurs bases militaires dans les provinces d'Alep et Hama. Aucun bilan précis n'a été fourni à 7h (heure de Paris), mais le régime de Bachar al-Assad dénonce une nouvelle "agression" de ses ennemis. Selon plusieurs sources, l'une proche des renseignements, l'autre de l'opposition, les sites touchés seraient des centres de commandement de milices chiites soutenues par l'Iran. Impossible, pour l'instant, de vérifier ces informations, mais un précédent raid, mené par Israël, au début du mois, avait visé une base aérienne syrienne et tué 7 militaires iraniens. L'influence de Téhéran dans la région est l'un des points que les Etats-Unis et la France veulent inclure dans un nouvel accord sur le nucléaire iranien. Ce sujet a été au cœur de discussions et de désaccords, ce week-end, entre les signataires du texte de 2015. A deux semaines de la décisions de Donald Trump de déchirer ou non l'accord de Vienne, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a exposé sa ligne dure contre l'Iran, lors d'une tournée au Proche-Orient alors que le président français Emmanuel Macron est confronté à la fermeté du président iranien : l'accord de 2015 n'est en "aucune manière négociable", a expliqué, hier, Hassan Rohani à son homologue français. La chancelière allemande Angela Merkel et la Première ministre britannique Theresa May ont discuté, au téléphone hier, de ce projet avec Emmanuel Macron. Elles semblent soutenir timidement le président français mais insistent d'abord sur la nécessité de préserver le texte de 2015. Analyse en direct d'Eric Biégala.
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