Le président bolivien Evo Morales démissionne
Evo Morales démissionne en réponse aux troubles depuis l'élection présidentielle contestée d'octobre. Le président bolivien alimente aussi les craintes de nouveaux heurts en se disant victime d'un "coup d'Etat civique" et en dénonçant un mandat d'arrêt le visant.
Accusé de fraude électorale massive, Evo Morales a annoncé sa démission après un rapport de l'Organisation des États américains (OEA) réclamant l'annulation de la Présidentielle d'octobre pour cause d'irrégularités. L'armée a recommandé au Président bolivien de quitter le pouvoir, malgré sa proposition d'organiser de nouvelles élections. Un peu plus tôt, la présidente du Tribunal électoral de Bolivie avait été arrêtée sur ordre du parquet qui enquête sur des irrégularités commises lors du scrutin. La démission de Morales, accompagnée de celles de son vice-président et de la présidente du Sénat, jette une ombre sur la gouvernance immédiate du pays.
Le siège de l'ambassade du Venezuela à La Paz a été occupé ce dimanche par des manifestants cagoulés. De nombreux autobus ont été incendiés ainsi que des domiciles de personnalités, selon les médias locaux. Le Mexique à offert l'asile à Evo Morales et accueilli dans son ambassade à La Paz des fonctionnaires et des parlementaires boliviens.
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Au Chili, la contestation populaire se poursuit. Ce dimanche soir, le gouvernement a finalement accepté de modifier la Constitution. C'était l'une des revendications des manifestants.
Un nouveau casse-tête politique débute en Espagne : aucune majorité ne se dégage après les législatives anticipées. Le parti d'extrême-droite, Vox, est troisième.
Marine Le Pen sera dans la commune de Carvin pour les cérémonies du 11 novembre. La Présidente du Rassemblement Nationale a choisi ses terres puisque la commune appartient à sa circonscription d'Hénin-Beaumont. Cela illustre parfaitement la "stratégie de l'irrigation" prônée par le parti pour les prochaines municipales.
Et en ce 101ème anniversaire de l'Armistice de 1918, Emmanuel Macron inaugure un monument dédié aux soldats morts en opérations extérieures, une première depuis 1963. Un monument près duquel sont inscrits les noms de 549 militaires, dont deux femmes, tués par l'ennemi ou morts à la suite de blessures de guerre, de maladie ou d'accident au cours des "Opex".