Au lendemain du premier grand test des primaires, quelles tendances se détachent des résultats ? Comment Donald Trump recompose-t-il le parti républicain ? Mais dans la route vers la présidence, tout est-il déjà joué dès le Super Tuesday ?

Historiquement, il y a deux règles qui s’imposent au « Super Tuesday ». La première veut que depuis 1988, les dix candidats arrivés en tête après ce mardi d’élections aient tous remporté l’investiture de leur parti. La deuxième fait du « Super Tuesday » un moyen pour les establishments des partis de favoriser les candidats modérés qu’ils soutiennent. Ce « Super Tuesday » édition 2016 sera-t-il l’exception qui confirme la règle ?
Alors que son parti pariait sur un essoufflement de sa campagne, Donald Trump, le trublion populiste et outrancier, a déjà creusé l’écart avec ses concurrents. L’establishment républicain serait-il en train d’accepter Trump comme le candidat le plus à même de gagner les présidentielles ? Donald Trump est-il en train de créer un nouveau courant politique au sein de la droite américaine ?
Chez les démocrates, Bernie Sanders est-il en capacité de réussir sa « révolution politique » ? Même en cas de défaite face à une Hillary Clinton favorite, peut-on imaginer que cette ligne Sanders s’installe de manière pérenne dans le paysage politique américain ?
Nous recevons ce matin Constance Borde, représentante en France du Parti démocrate, Anne-Elisabeth Moutet, journaliste à l'hebdomadaire américain The Weekly standard, éditorialiste pour l'hebdomadaire anglais The Sunday Telegraph, et Jake Lamar, journaliste et écrivain américain.
La deuxième partie de l'émission est à écouter ici.
- Journaliste à l'hebdomadaire américain The Weekly standard, éditorialiste pour l'hebdomadaire anglais The Sunday Telegraph
- journaliste et écrivain