Portée par un style sec, la nouvelle morandienne exprime un idéal de maîtrise de soi et une vision pessimiste du monde. Cet art de la nouvelle singularise la production littéraire de Morand qui en fait son genre de prédilection. C'est du Paul Morand nouvelliste que nous parlons aujourd'hui.

C'est de l'art morandien de la nouvelle que nous parle Catherine Douzou, professeure de littérature française à l'Université de Tours.
"La nouvelle tient bon grâce à sa densité. Elle garde un public vrai, celui qui ne demande pas à un livre de lui servir d’aliment (un écrivain n’est pas un restaurant). Il n’y a pas de quoi se nourrir dans une nouvelle, c’est un os." Paul Morand, Préface à l’édition de 1957 de Ouvert la nuit.
A 15h30 Olivier Mony nous parle de l'écrivain Henri Thomas.
MUSIQUE GÉNÉRIQUE: Panama, de The Avener (Capitol) fin : Dwaal, de Holy Stays (Something in Construction).
MUSIQUE CHRONIQUE: Self portrait de Chilly Gonzales (Gentle threat).
Dans la même série
Chroniques
Bibliographie
Paul Morand nouvellisteCatherine DouzouHonoré Champion, 2003
Ecritures romanesques de droite au XXe siècle : questions d'esthétique et de poétiqueCatherine DouzouEditions universitaires de Dijon, 2003
RomansPaul MorandGallimard, 2005
Nouvelles complètes t.1Paul MorandGallimard, 1992
Nouvelles complètes t.2Paul MorandGallimard, 1992
- Professeur des Universités à l'Université F. Rabelais de Tours
- Critique littéraire
- Comédien