L’une travaille la viande l’autre fait éloge de la véhémence. Carcasses, cadavres, morceaux, lambeaux, coupes, découpes et littérature de combat. Aujourd’hui deux poètes et un troisième. Avec Liliane Giraudon et Jean-Marie Gleize dans les pas de Denis Roche.

Il sera question de viande donc aujourd’hui, de viande et de travail. De poésie évidemment, de son dépassement et de pratiques mobiles. Mobile comme Denis Roche, poète, écrivain, traducteur, éditeur, photographe, disparu en Septembre 2015 et dont Jean-Marie Gleize restitue la radicalité dans un livre justement titré Denis Roche : éloge de la véhémence paru aux Editions du Seuil. Mobilité des genres et textes accidentés avec Liliane Giraudon pour un livre en forme de montage, poésie, conte, correspondance, théâtre...titré Le travail de la viande, paru chez Pol.
« Pour la moi, la poésie n’est pas inadmissible, elle est intenable. Incessamment intenable et à répéter dans le fait qu’elle est intenable. Et pourtant elle appartient à la langue. Et ce travail de la viande qu’il faut faire, il est effectivement culpabilisant, puant, difficile mais il faut le faire. » Liliane Giraudon

A signaler :
jeudi 6 février 2020 à 20 heures : Lecture du Travail de la viande par Liliane Giraudon, Nicolas Maury et Robert Cantarella à la Maison de la Poésie (Passage Molière 157, rue Saint-Martin 75003 Paris)
Bibliographie
Le travail de la viandeP. O. L. , 2019
Denis Roche : éloge de la véhémenceLe Seuil, Fiction & Cie, 2019
- écrivaine et poétesse
- Écrivain, poète et critique