Retour sur une oeuvre culte de la bande dessinée d'anticipation à l'occasion de la sortie du quatrième et dernier tome du Transperceneige : Terminus . Plus de trente ans après avoir quitté le quai, on embarque

Dans un décor toujours glacial, on retrouve la frénésie de la machine infernale que rien n'arrête et l'idée d'une civilisation répartie dans des wagons comme des castes. Nous revenons aujourd'hui sur l'aspect subversif, la dimension politique et écologiste de cette oeuvre de science fiction, qui, finalement, ne nous parle que de notre monde contemporain. Une dimension qui explique peut-être le choix de Jean-Marc Rochette, un ancien militant anti-nucléaire à nos côtés aujourd'hui, comme dessinateur.
Jean-Marc Rochette : "Le train est le personnage le plus important de la bande dessinée."
Benoit Mouchart : Il y a du mythe et en même temps de la subversion et un message qui sous couvert de science fiction et d'imaginaire ne fait que parler de la réalité contemporaine ou de l'avenir très proche.
Ecoutez ici la deuxième partie de l'émission dans le cadre de notre semaine sur les chocs de 2015 : retour sur les tensions du débat intellectuel et sur l'opposition entre "néo-réacs" et "progressistes".
- Historien de la bande dessinée, directeur éditorial de Casterman.
- Auteur de bande dessinée, peintre et illustrateur
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