A la veille du centenaire de la naissance d'Albert Camus, La Grande Table élabore une semaine spéciale intitulée "Camus et moi". Troisième volet avec l'écrivaine algérienne Wassyla Tamzali qui évoque l’œuvre de l’auteur de L’Etranger, comme son sentiment de désunion entre Camus et son pays natal.

Albert Camus jouit aujourd’hui en France d’une reconnaissance unanime, même si les tensions franco-algériennes persistantes n’ont pas permis l’existence d’une grande exposition sur lui au cœur du projet Marseille/Provence 2013. C’est pour célébrer ce centième anniversaire que nous avons souhaité élaborer une semaine spéciale à La Grande Table , intitulée « Camus et moi » . Cinq personnalités vont nous parler tout au long de la semaine de leur rapport à l’homme : l’ami, le journaliste, l’écrivain, l’Algérien, ou encore le philosophe.
Après Roger Grenier et Jean Daniel, c’est au tour de Wassyla Tamzali de témoigner aujourd'hui de son lien avec Camus. Cette auteure algérienne, à qui on doit Une éducation algérienne , est aussi une militante féministe. Elle revient sur l’œuvre de l’auteur de L’Etranger , mais aussi sur la désunion entre Camus et son pays natal.
Bibliographie
Une éducation algérienneGallimard, coll. Témoins, 2007
- essayiste, ancienne avocate à Alger et ancienne directrice des droits des femmes à l'Unesco, membre fondateur du Collectif Maghreb Egalité et directrice du centre d’art contemporain « Les ateliers sauvages »