Jean-Marie Delarue, ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté de 2008 à 2014, ancien président de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, pour sa carte blanche dans la nouvelle revue "Délibérée" consacrée à la justice, aux droits et aux libertés.

Jean-Marie Delarue est conseiller d’Etat honoraire, membre du comité consultatif national d’éthique, ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté jusqu’en 2014, puis président de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité. Il a coécrit «Prisons, quel avenir ?», ouvrage paru aux PUF/ La vie des idées, l’an passé.
Il a aujourd’hui carte blanche dans la nouvelle revue Délibérée, éditée par La Découverte. Revue de réflexion critique sur la justice, les droits, les libertés, pensée par le syndicat de la magistrature, dans la veine de ce que fut longtemps « Justice » le journal historique du Syndicat de la magistrature, mais qui aura sa vie propre, promettent ses concepteurs, qui appellent à penser avec d’autres et si besoin contre soi. Et un dossier central, « Peut-on critiquer la Justice ? ».
Pour les Parisiens, un lancement aura lieu demain à la Maison des Métallos dans le XI° arrondissement, à 19h.
"Nous sommes dans un gouvernement dans lequel les besoins de la police sont acceptés sans critique par les pouvoirs publics."
"Dans le domaine des droits de l'homme, il y a des autorités administratives indépendantes qui sont des contre-pouvoirs efficaces."
"La loi peut être le paravent de beaucoup d'inaction, et pécher aussi par son excès."
"Critiquer et penser la justice est un impératif social absolu."
Jean-Marie Delarue, La Grande Table
Et en première partie d'émission, une grande voix de la littérature française : Pierre Bergounioux, à la fois écrivain, sculpteur, entomologiste...
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