La Grande Table reçoit dans sa dernière partie Antonio Casilli , maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech (Institut Mines Telecom) et chercheur en sociologie au Centre Edgar-Morin (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris). Il est l’auteur de Les liaisons numériques (Ed. du Seuil, 2010) et le co-auteur de Against the Hypothesis of the End of Privacy (Springer, 2014) . Il anime le blog de recherche Bodyspacesociety , et tweete avec le compte @AntonioCasilli.
Caroline Broué l'interrogera avec la complicité d' Olivier Tesquet , journaliste spécialisé dans les questions numériques à Télérama , co-auteur de « Tweets, l'histoire s'écrit-elle en 140 caractères ? » (Édition Le Contrepoint).
Internet n'est plus un endroit "safe", l'endroit sécurisé dans lequel naviguaient des personnes ayant toutes un certain niveau socio-économique, ça devient un internet beaucoup plus brutal qu'il ya quelques années.
Il est très dificile encore aujourd'hui de faire la différence entre des sites qui font part de leur véritable adhésion à un message djiadhiste, de ceux qui livrent des témoignages et ceux qui dénnoncent cela.
Il y a un pouvoir performatif de la parole sur internet, par pouvoir performatif j'exprime ce que les linguistes appellent des actes de parole, phénomène qui fait que déclarer quelque chose a déjà une force d'action. Sur internet, il y a certaines menances qui ont un impact psychologique sur les personnes menacées. Et la question qui se pose est : qui sont les porteurs de cette parole dangereuse ?
Raphaël bourgois dans sa chronique Des Idées aux quotidiens : Internet, un espace politique déréglé?
Pour réecouter la première partie de l'émission en compagnie de l'écrivaine Chimamanda ngozi Adiche, cliquez-ici
- journaliste spécialisé dans les questions numériques à Télérama, ancien d'Owni
- Professeur à Telecom Paris, Institut Polytechnique de Paris