La loi Travail actionne-t-elle les bons leviers ? Peut-elle à la fois faciliter l’embauche et assurer la sécurité des travailleurs ? S’agit-il de prendre acte d’une évolution de l’emploi ?
« La "flexicurité" est partout, mais on a du mal à la mettre en place » Pierre Cahuc
Alors que le projet de loi Travail doit être présenté au Conseil des Ministres ce jeudi 24 mars, la Grande table consacre cette semaine toutes ses secondes parties à la question du travail en France, vue à l’aune de cinq thèmes, cinq approches pour tenter d’y voir plus clair.
C’est à travers le prisme de l’économie que nous entamons tout naturellement cette semaine spéciale consacrée à un projet de loi qui, à en croire Philippe Askenazy, a quasiment provoqué un « Verdun » chez les économistes. Nous recevons le professeur à l'École polytechnique, membre du Conseil d'analyse économique (CAE) et directeur du laboratoire de macroéconomie du Centre de recherche en économie et statistique (CREST) Pierre Cahuc, qui signe Les Négociations salariales : les fondements microéconomiques aux enjeux macroéconomiques aux éditions Economica. Il dialogue avec l’économiste chargé de recherche au CNRS, chercheur à l'École d'Economie de Paris Thomas Breda, auteur de l’ouvrage Les représentants du personnel paru aux Presses de Sciences Po.
« Commencer par faciliter le licenciement sans avoir réellement mis en place la sécurité d’une éventuelle "flexicurité" me semble très dangereux » Thomas Breda
Retrouvez ici la première partie de l’émission en compagnie des documentaristes Avi Mograbi et Sylvain George.
Dans la même série
Bibliographie
Les Négociations salariales : les fondements microéconomiques aux enjeux macroéconomiquesPierre CahucEconomica, 2016
Les représentants du personnelThomas BredaPresses de Sciences Po, 2016
- Économiste, professeur à l'École polytechnique, membre du Conseil d'analyse économique (CAE) et directeur du laboratoire de macroéconomie du Centre de recherche en économie et statistique (CREST).
- chargé de recherche au CNRS, chercheur affilié à l’École d’économie de Paris