
BCG ! Trois lettres, connues de tous, trois majuscules qui ravivent, chez beaucoup d'entre nous, le souvenir du vaccin reçu dans la petite enfance. Obligatoire jusqu'en 2005, ce vaccin a permis de lutter efficacement contre un véritable fléau qui sévissait, en France et ailleurs. Un vaccin fortement conseillé, aujourd'hui encore, en raison des cas de tuberculose toujours repérés sur le territoire français. Mais qui sait ce que signifient ces trois lettres ? BCG, Bacille Calmette et Guérin, du nom des deux découvreurs de ce vaccin révolutionnaire. Deux hommes 'pasteuriens' dans l'âme, l'un médecin (Albert Calmette), l'autre vétérinaire (Camille Guérin), deux savants qui ont mis toute leur énergie au service des autres. A l'occasion du cinquantenaire de la disparition de Camille Guérin, et alors que nous fêtons les 90 ans de la première vaccination d’un enfant avec le BCG réalisée le 18 juin 1921, retour sur cette aventure médicale, la découverte, le contexte, les protagonistes, mais aussi sur la vie de ce vaccin et sur son actualité ; qui sait, aujourd'hui, qu'à partir du BCG, on peut soulager d'autres maladies comme l'asthme ou des maladies inflammatoires chroniques intestinales ? Et que l'on peut le retrouver comme un traitement adjuvant pour prévenir des récidives de cancers superficiels de la vessie...

Avec nous, pour entrer dans cette histoire des sciences, Sylvain Thénault-Guérin , à qui l’on doit d’avoir rassemblé les morceaux du puzzle de l’histoire savante et familiale, et qui vient de réaliser une exposition itinérante « Calmette-Guérin et le BCG » , que l’on peut voir, en ce moment, à Lille jusqu’au 30 octobre, et qui sera bientôt proposé à Paris, à la mairie du 16e arrondissement, du 13 au 17 décembre 2011. Et Gilles Marchal , professeur honoraire à l’Institut Pasteur et directeur de la start up ‘Immunotherapix’. Une émission émaillée d'archives de l'INA.Avec la présence de notre reporter Céline Du Chéné.

Puis, en seconde période d’émission, vers 14h48, direction La Géode, à la Cité des sciences, à Paris où se donne à voir le film Born to be wild. L’histoire croisée de deux femmes, Biruté Mary Galdikas, et Daphné Sheldrick, toutes les deux engagées dans la protection animale, l’une des éléphanteaux, l’autre des bébés orangs-outangs. Chronique cinéma de Céline Du Chéné.
