Des plages artificielles, du sable et des fresques représentants le bord de mer, des enfants nus équipés de lunettes de soleil noires qui jouent sous la chaleur de lampes électriques..., de ces années folles marquées par les débuts de la luminothérapie, il ne nous reste que des photos et un petit film Pathé Gaumont de 2 minutes pour en témoigner. Et pourtant, un véritable engouement s'est emparé de ces fameux rayons ultraviolets au point d'en faire le remède miracle au rachitisme et aux problèmes de santé des enfants des années 1930. Grâce au travail de Cécile Raynal , docteur en pharmacie, auteur du livre Ecoliers sous ultraviolets dans les années folles (éditions Glyphe), nous allons découvrir cette incroyable histoire des débuts de la luminothérapie et le rôle joué par des associations de bienfaisance, comme "le Rayon de soleil", qui furent des pionnières dans cette thérapeutique en pédiatrie. Une aventure qui connut ses heures de gloire, du domaine de la santé au terrain de la beauté, avant d'être décriée par le corps médical inquiet des effets secondaires d'une telle exposition aux U.V.Pour en parler, Cécile Raynal, et l'historien des sciences Thierry Lefebvre , maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'université Paris-Diderot.

En seconde partie d'émission, en partenariat avec le magazine Pour la Science, regard porté sur l'article de Richard Taillet , chercheur en astrophysique, qui s'intéresse aux "Chasseurs souterrains de matière noire ", les dispositifs humains et technologiques mis en place, aujourd'hui, sous terre pour beaucoup, dans l'espoir de trouver ce qui compose la fameuse matière noire de l'univers.
- maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication à l’Université Paris VII Denis Diderot.