Qu'est-ce que le Darknet, ou plutôt les darknets ? A quoi et pour qui servent-ils ? Sur quoi reposent-ils ? L’anonymat conféré est-il garanti ? Que peut-on y trouver ?

C’est l’endroit désigné de tous les vices, de toutes les horreurs, de toutes les abominations : vente de drogue, trafic d’armes, tueurs à gages, organes en soldes sans oublier l’indispensable espace de tous les complots, terroristes au premier chef. Tel est le Darknet dans l’imaginaire populaire. Son nom dit d’ailleurs toute son obscurité. Mais si le Darknet n’était pas que le lieu virtuel de toutes les criminalités ? Si le Darknet était également un lieu de résistance à l’Internet commercial, un lieu de protection des données, un lieu où votre vie privée n’est pas cédée au moins offrant avec le bébé et l’eau du bain ? Et si, tout compte fait, ce Darknet devait être rebaptisé Librenet ?
Adieu Darknet, bonjour Librenet. C’est le problème qui va occuper La Méthode scientifique dans l’heure qui vient.
Et pour arpenter le côté obscur des internets mondiaux, La Méthode scientifique a le plaisir d’accueillir Amaëlle Guiton, journaliste à Libération, spécialiste du numérique et des réseaux, « Hackers, au cœur de la résistance numérique » aux éditions du Diable Vauvert et Jean-Philippe Rennard, économiste, informaticien et professeur à Grenoble Ecole de Management.
- Rencontre avec Olivier Tesquet, journaliste à Télérama :
Le fil de l'émission
Références musicales :
Le titre du jour : “Web of me” par The Internet
Générique du début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy
Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow
Bibliographie
Hackers : au coeur de la résistance numériqueDiable Vauvert, 2013
Darknet : mythes et réalitésEllipses, 2016
- Economiste, informaticien et professeur à Grenoble Ecole de Management
- journaliste à Libération, spécialiste des enjeux numériques.