Des moustiques et des hommes
Pourquoi l’académicien Erik Orsenna a-t-il pisté les moustiques ? Les moustiques nous échappent-ils encore ? Pourquoi les moustiques continuent-ils d’être dévastateurs ? Les moustiques sont-ils les rois de la mutation ? Quelles seraient les conséquences écologiques de l’éradication des moustiques ?

Rediffusion du 24 avril 2017
Avec plus de 750 000 décès par an, c’est l’animal le plus dangereux pour l’homme. Il est présent sur tous les continents (hormis l’Antarctique), est le vecteur de multiples maladies sévères dont certaines sont mortelles. C’est par ailleurs la pire plaie de vos étés, un ennemi intime qui peut transformer une nuit idyllique en cauchemar. Il ne connaît aucune frontière, se répand dans des zones climatiques qui n’étaient pas les siennes, a un facteur élevé de mutabilité qui le rend rapidement résistant aux insecticides qui le menacent. Bref, le moustique est une plaie mondiale, à tel point que se pose la question de son éradication de la planète. Une éradication qui pourrait, malgré tout, faire plus de mal que de bien à notre planète.
Des moustiques et des hommes. C’est la relation problématique que La Méthode scientifique va essayer de dénouer dans l’heure qui vient.
Et pour évoquer cette relation de haine, mais aussi un peu d’amour caché loin quelque part entre les moustiques et l’humanité, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Erik Orsenna, écrivain, membre de l’Académie Française, il publie avec Isabelle de Saint-Aubin « Géopolitique du moustique, petit précis de mondialisation 4 » chez Fayard et François Rodhain, entomologiste médical, professeur honoraire à l’Institut Pasteur « Le parasite, le moustique, l’homme et les autres, essai sur l’éco-épidémiologie des maladies à vecteur », aux éditions Docis.
Le reportage du jour
Interview d’Anna-Bella Failloux, entomologiste médicale, directrice de l'équipe Arbovirus et insectes vecteurs à l'Institut Pasteur :
Le fil de l'émission
2016 > La transmission vectorielle https://t.co/hWqXCoUInF par François Rodhain @institutpasteur#LaMethSci
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
F Rodhain > seules les femelles piquent : pour manger mais surtout pr la maturation de leurs oeufs. Mais toutes les espèces ne piquent pas !
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
2013 > Du sang dans un #moustique vieux de 46 millions d'années https://t.co/zA8hRxoWIU via @Le_Figaro#LaMethScipic.twitter.com/b6RTA85teW
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
[#Vidéo] Voir un #moustique piquer sous la peau https://t.co/2FiFJlzcfK via @Sciences_Avenir#LaMethScipic.twitter.com/NO3XMpyRjt
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
2010 > Imaginez un monde sans moustiques https://t.co/tyzO02ORKn via @courrierinter#LaMethScipic.twitter.com/hdLZuZV3Wr
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
[#Infographie] Le cycle de vie d'un #moustique#LaMethScipic.twitter.com/fi6EZGsLsQ
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
2014 > #Paludisme : une mutation génétique rend les moustiques invulnérables https://t.co/caLFhaPhA5 via @Sciences_Avenir#LaMethScipic.twitter.com/JM6PD1naPN
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
3/04 > Bzzz : Pourquoi les moustiques font un des bruits les plus énervants au monde https://t.co/NxXtWElhJK via @Sciences_Avenir#LaMethScipic.twitter.com/TUyInCEHJn
— Méthode Scientifique (@lamethodeFC) April 27, 2017
Les références musicales
Le titre du jour : "Funker than a mosquito’s tweeter" par Nina Simone
Générique du début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy
Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow
- économiste et écrivain
- Médecin, entomologiste médical et professeur honoraire à l'Institut Pasteur

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