A quoi servent des états généraux de la bioéthique ? Quels seront les grands points à l’étude durant les états généraux de la bioéthique ? Pourquoi faut-il une nouvelle loi sur la bioéthique ? La France peine-t-elle plus à aborder certaines questions éthiques que d’autres pays ?

Depuis le 18 janvier dernier, et le début des Etats Généraux de la Bioéthique, le débat a été peu ou prou monopolisé par deux acronymes : PMA et GPA. Or cette grande consultation nationale et publique, qui doit durer jusqu’à début juillet, a des ambitions autrement plus vaste que de réfléchir aux méthodes de procréation assistée. Recherche sur l’embryon, cellules souches, génomique mais aussi développement du Big Data et de la santé connectée, fin de vie, don d’organes. Quels sont les enjeux de la réflexion bioéthique en France en 2018 ?
Bioéthique : quels cadres pour la recherche de demain ? C’est le problème que La Méthode scientifique va tenter de résoudre dans l’heure qui vient.
Et pour aborder ces questions ô combien sensibles et s’interroger sur la portée de ce débat qui se veut un débat national, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Karine Lefeuvre, juriste, professeur à l’école des hautes études en santé publique, membre du CCNE, le Comité Consultatif National d’Ethique depuis décembre 2017 et Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à la faculté de médecine de l’Université Paris Sud, Président du conseil pour l’éthique de la recherche et de l’intégrité scientifique.
Le reportage du jour
Laure Copel est la responsable de l’unité de soins palliatifs du Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon à Paris. Elle nous explique comment elle envisage aujourd’hui son métier d’accompagnement de personnes en fin de vie et comment évolue la culture palliative en France. Par Antoine Beauchamp :
Le fil de l'émission
Les références musicales
Le titre du jour : « La mort d'ase » d'Edvard Grieg
Générique du début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy
Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow
Chroniques
- Professeur d'éthique médicale à la faculté de médecine de l'université Paris-Sud
- Professeur de droit privé à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, présidente par intérim du CCNE pendant la crise du COVID-19