"Plus jamais ça !" : voilà l'objectif des politiques de mémoire. Sont-elles pour autant capables, et à quelles conditions, de prémunir les sociétés contre des maux déjà rencontrés par le passé ? Les sociologues Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc ont mené l'enquête.
"Unlawfully acquired books from Jewish ownership", œuvre présentée à Dokumenta 14 à Kassel été 2017•
Crédits : Maria Eichorn, photo Mathias Völzke
Depuis une quinzaine d'années l'on assiste en France à une intensification des politiques de mémoire. Les "journées nationales" se sont, par exemple, multipliées, des musées de mémoire ont été inaugurés, l'école a été plus intensément sollicitée. L'objectif affiché de telles politiques est aussi évident que clair : plus jamais ça ! Pourtant, durant la même période, depuis l'an 2000, l'on observe une baisse inquiétante de l'indice de tolérance, un instrument de mesure de la présence dans la société des préjugés envers les minorités. Que penser dès lors de l'efficacité des politiques de mémoire ? Sont-elles seulement évaluables ? Co-auteure avec Sandrine Lefranc d' "A quoi servent les politiques de mémoire?", la sociologue, politiste et historienne Sarah Gensburger est mon invitée cette semaine. Elle est rejointe en deuxième partie par l'écrivain Marc Weitzmann, dont l'œuvre mais aussi les textes de critique littéraire sont souvent traversés par ces questions. Sylvain Bourmeau
Sarah Gensburger, sociologue, poitiste et historienne•
Crédits : Sylvain Bourmeau
-
Radio FranceMarc Weitzmann, écrivain•
Crédits : Sylvain Bourmeau
-
Radio France
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des publicités.