Au sommet, le roi, main levée en signe de respect, vêtu de la longue tunique des souverains qui dégage l’épaule droite, est représenté devant le dieu Soleil, Samas, juge du Ciel et de la Terre, portant la tiare deux faisceaux de lumière jaillissent de ses épaules.
Code de Hammourabi, roi de Babylone•
Crédits : Radio France
Le prologue, que suit un texte de quatre mille lignes, proclame : "Je suis… le roi puissant, le Soleil de la ville de Babylone, qui répand la lumière sur les pays de Sumer et d’Akkad, le roi qui fait obéir les quatre régions" Le code avait une utilité pratique : "Que l’homme injustement traité, vienne devant l’image de moi-même, le roi de justice, et se fasse lire ma stèle, qu’il entende ainsi mes précieuses paroles que ma stèle lui indique son affaire, qu’il voie son cas, que son cœur s’apaise." À travers la pierre, c’est le roi qui parle et qui dit le droit.
Code de Hammourabi, roi de Babylone. Mésopotamie, première moitié du xviiie siècle av. J.-C. Basalte. H. 225 cm. Fouilles J. de Morgan, 1901-1902. Département des Antiquités orientales, Sb 8.
Bibliographie :
Béatrice André-Salvini, Le Code de Hammurabi , coll. Solo, Paris, musée du Louvre éditions/Somogy éditions d’art, 2008.
Georges Poisson, La Grande Histoire du Louvre , Paris, Perrin, 2013, p. 1992.
Code de Hammourabi, roi de Babylone•
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