Jean-Marie Delarue vient de terminer son mandat de contrôleur des lieux de privation de liberté, fonction qu’il avait inaugurée il y a six ans. Cette forme de contrôle était assez nouvelle et nous voudrions profiter de ce départ pour dresser une sorte de bilan de l’action du contrôleur et réfléchir à la fonction de contrôle dans l’Etat.
Un contrôle sans pouvoir de contrainte n’est-il qu’un ersatz de contrôle ?
Les recommandations sont-elles suivies d’effets ?
N’y a-t-il pas doublon voire concurrence avec d’autres fonctions internes de contrôle – on pense notamment aux inspections ?
Ce sont ces questions qui nous permettrons de revisiter la fonction de l’Etat, par sa périphérie, par son contrôle, et par ses lieux de privations de liberté.
Intervenants
- ancien contrôleur général des lieux de privation de liberté de 2008 à 2014 , ancien président de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité
L'équipe