Elle atteint les 1,9 % en mai 2018, poussée par les prix de l'énergie.

Alors quelle célèbre ses vingt ans d’existence, la Banque centrale européenne voit l'inflation remonter dans la zone euro. Elle s’est rapprochée le mois dernier des 2 %. C’est précisément l’objectif poursuivi par la banque centrale de Francfort. Mais dans un environnement qui redevient plus instable. La situation italienne a secoué les marchés, et avec eux, relancé la crainte d’une montée en flèche d’un endettement déjà record. Pour la banque centrale, cela représente une difficulté difficilement maîtrisable. Elle qui s’apprêtait à donner un tour de vis à son programme de rachats de dette publique et privée…Voilà que la politique italienne se manifeste comme un signe de contradiction aux objectifs de la banque centrale européenne. Du coup, il n’est pas impossible que son patron, Mario Draghi, diffère un peu l’heure de la remontée des taux d’intérêt. Politique d’après crise qui se trouverait en dissonance avec l’émergence d’une nouvelle crise venue de la péninsule italienne. Ce n'est pas le moment de brusquer le processus de resserrement monétaire dans une Europe qui reste fragile…A surveiller de près