
Il y a deux semaines, la municipalité de Strasbourg inaugurait le premier cimetière public musulman de France.Un cimetière confessionnel financé à hauteur de 10 % par la mairie, tout comme la grande mosquée de Strasbourg, qui doit ouvrir officiellement l'été prochain.Un financement public rendu possible par la tradition du concordat en Alsace-Moselle.Même si l'Islam ne figure pas dans ce texte de 1801 qui régit les relations entre l'Etat et les cultes catholique, protestant et juif.L'émergence de la religion musulmane dans l'espace public s'organise donc, faute de cadre législatif précis, avec pragmatisme, en attendant l'ouverture en juillet prochain d'une grande mosquée, financée à hauteur de 26% par les pouvoirs publics. Un reportage de Frédéric Says .