La ministre de l’Écologie Ségolène Royal pense trouver 500 millions d'euros chez les concessionnaires autoroutiers en renégociant leurs contrats. Un geste encouragé par les associations d'automobilistes mais dénoncé par les concessionnaires autoroutiers.Alors, ce projet est-il réaliste ?
Reportage d'Annabelle Grelier .

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal part à l'assault des sociétés d'autoroute. Elle estime qu'elles n'ont pas respecté le contrat qui était le leur, c'est-à-dire qu'elles auraient dû baisser les prix au fur et à mesure de la durée d'amortissement des autoroutes. Donc, selon madame Royal, les Français ont payé deux fois, lors de la construction et quand le gouvernement Rafarin-Villepin a privatisé le secteur.Du coup, la ministre "se pronnoce pour une baisse de 10% des péages et pour "une gratuité, par exemple, le week-end" .A-t-elle les moyens de se faire entendre ? Matignon affirme déjà que c'est difficilement envisageable.
Les précisions d'Annabelle Grelier dans le journal de 12h30 :
Et le point de vue d' Eva Sas, députée Europe-Ecologie les Verts de l'Essonne, invitée du journal de 12h30 :